Par Bintou Cisse
Dans un article publié par le journal Le Populaire, une lycéenne dit s’être fait avorter en avalant du bleu de méthylène. La fonction abortive de cette substance est-elle avérée ?
« Suite à un retard de ses menstrues, elle soutient avoir ingurgité le bleu de méthylène pour, dira –t-elle arrêter les pertes de sangs, qui lui venait de ses parties intimes. Et c’est grâce à l’échographie que les médecins constatèrent qu’il y avait un avortement en cours », écrit Le Populaire.
C’est quoi le bleu de méthylène ?
Selon le site de passeport sante : le bleu de méthylène est un colorant particulièrement puissant qui a de nombreuses vertus chimiques.
Qu’est-ce que l’avortement ?
L’avortement est la perte d’un embryon ou d’un fœtus lors d’une grossesse.
Il peut être spontané, c’est-à-dire produire sans avoir été recherché (problèmes de santé, génétique etc.), ou provoqué et donc volontaire.
« Le bleu de méthylène n’est pas toxique »
Nous avons mené l’étude en consultant l’homme de l’art, à la clinique Suma assistance Dr. Papa Youssou Niang, médecin, gynécologue.
« Le bleu de méthylène n’est pas toxique, on l’utilise pour des soins buccaux et on peut l’avaler sans problèmes » a expliqué le docteur.
« Mais le prendre en grande quantité peut causer beaucoup d’effet, et dans le cas d’une grossesse, avant de se préoccuper de la grossesse on pense d’abord à la santé de la mère et les problèmes qui peuvent en découler », a souligné le gynécologue.
Que retenir : la fonction abortive du bleu de méthylène est avérée
« Le bleu de méthylène n’est pas toxique, on peut l’avaler et avorter comme on peut l’avaler et ne pas avorter » a conclu Youssou Niang.