Aujourd’hui de nombreux ordinateurs tombent de plus en plus en panne, à cause d’une méconnaissance des appareils. Cela est dû à une mauvaise utilisation de ces appareils. Quoi qu’il soit cela fait l’affaire des réparateurs électroniques.
La maintenance est devenue un secteur qui évolue à la même vitesse que les technologies de l’information et de la communication (TICs). Ce sont deux domaines indissociables.
« Avec l’évolution des TICs, j’ai commencé à réparer des ordinateurs dès ma première année de formation », confie Ismaila Niass, communément appelé « médecin des ordinateurs », rencontré à son lieu de travail à Grand Dakar.
Tout le monde cherche à détenir des outils modernes pour mieux communiquer, mais beaucoup d’utilisateurs ne connaissent pas leurs modes d’utilisation.
Selon Niass, certains posent les ordinateurs sur les lits ou sur les fauteuils, parfois les laissent même branchés à longueur de journée. Toutes ces pratiques font bien l’affaire des réparateurs d’ordinateurs car elles ont des effets négatifs sur le matériel.
Aujourd’hui, la maintenance est devenue un métier rentable. Cependant, on évalue le gain suivant le nombre de clients que l’on reçoit par jour.
« D’ailleurs on peut rester une journée entière sur une panne sans la réparer. Par contre il y a des jours où on peut gagner jusqu’à 100000 FCFA rien que pour un câblage réseau », ajoute-t-il.
Abdoulaye Sarr est bien conscient de l’avenir que porte ce métier. « J’ai décidé de faire une formation en maintenance car elle fait partie des métiers d’avenir», déclare l’étudiant en licence de physique chimie à la faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Bocar Guissé, gérant de cybercafé à Grand Dakar, un quartier de la capitale sénégalaise, n’accordera pas moins d’importance à ce domaine qui est en plein essor. « On a toujours besoin d’un réparateur malgré le fait qu’on paye cher parfois pour de petites pannes », a-t-il affirmé.
Cependant, pour les personnes rencontrées, la maintenance est un métier avec beaucoup de risques. Il arrive parfois que le client ne soit pas satisfait.
«En tout cas, comme tout métier, il y a des hauts et des bas, mais l’essentiel pour les réparateurs électroniques d’être en veille, d’évoluer au même rythme que les technologies de l’information et de la communication pour bien profiter de ses opportunités », a soutenu Désiré Kouakou.
De nationalité ivoirienne, Kouakou est venu au Sénégal en 2004 en tant que cuisinier. Son aventure s’est métamorphosée quand il s’est introduit dans la maintenance après une formation de 2 ans.
Aloyse Ndione